Familles Marcil - Mercille
Histoire et généalogie
par Francine Marcil
À l’arrivée des Marsil à la halte du Moulin Légaré de Saint-Eustache, la pluie présente le matin a fait place au soleil. Le plaisir des retrouvailles et la bonne humeur étaient aussi au rendez-vous.
Après un mot de bienvenue de la conseillère municipale du quartier, la patriote Sophie guide un premier groupe vers le Moulin Légaré : le plus ancien moulin seigneurial encore en activité en Amérique.
Le patriote Maxime conduit le second groupe au Manoir Globensky pour une visite commentée. La présence dans notre groupe de la fille de Tancrède Marsil, actualise l'histoire. Comme chacun le sait, le docteur David Marsil a été le défenseur de la mémoire du docteur Chénier. Les ossements du chef patriote conservés dans une urne ont été gardés par le docteur Marsil jusqu’à sa mort en 1899. Son fils Tancrède, en 1955, demandait à son gendre Jean Massicotte de transférer l’urne à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Monique Marsil est un témoin vivant d’un pan de l’histoire de cette ville.
Au Moulin Légaré, le président de la corporation venu saluer les Marsil offre d’animer la visite. Les explications du fonctionnement du moulin où le meunier n’a pas le temps de dormir captent l’attention. Chaque détail est bien illustré et les étapes pour la restauration des turbines d’origine impressionnent les auditeurs. Monsieur Ernest Labelle transmet dans ses commentaires son amour pour ce lieu historique toujours en action.
À l’heure du pique-nique, les groupes se reforment. Plusieurs vont au restaurant pendant que d’autres s’installent dans le jardin arrière du Manoir où à la halte du Moulin.
À 14 heures, ralliement général. L’annonce par le président de l’ que l’activité prévue aux Jardins Chénier/Sauvé est possible ravit les amateurs d’horticulture. Avec enthousiasme, la présidente de la Société de généalogie, madame Marie-Michelle Renaud et les propriétaires de la maison Charles-Marsil décrivent brièvement les lieux qui recevront les visiteurs.
En route vers l’église de Saint-Eustache où les prochains attraits se voisinent, les groupes fraternisent. Au 136, rue Saint-Louis, Ginette et Denis Julien accueillent chaleureusement les visiteurs pour un tour commenté de leur demeure construite par le docteur Charles Marsil sur le terrain qu’il a acquis en 1899.
Au Centre de généalogie, toute la journée, mesdames Renaud et Beaucage répondent généreusement aux demandes des visiteurs. Grâce à l’efficacité de ces deux responsables, des Marcil ont quitté les lieux satisfaits. Ils connaissent maintenant leur ascendance.
Au deuxième plancher du manoir Globensky, parallèlement aux activités citées, les Marsil peuvent rencontrer Marie Marcil, la conceptrice du l’itinéraire du voyage 2006 en France. Dans un second salon, les affiches des activités passées de l’ sont exposées. J’ai eu la joie d’y connaître Jean-Guy, ses deux sœurs Gisèle et Denise, Ghislain, Pierre, Bertrand, Christiane et Marie-France qui participaient à une première rencontre organisée par l’Association des descendants d’André Marsil.
Trois facteurs ont contribué à la réussite de cette journée du 28 août à Saint-Eustache :
L’efficacité et la générosité de chacun des intervenants.
La fidèle participation de nos membres à cette sortie estivale thématique.
La venue de Marcil de la région pour une première rencontre.
Après Waterloo, Saint-Lambert, L’Assomption, Saint-Urbain-Premier, Bromont, Saint-Eustache, nous visiterons sûrement un autre coin du pays l’été prochain. Serez-vous des nôtres ?
